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Je suis une blague
28 février 2014

No Offense To You, Don't Waste Your Time.

 

happy 2

happy1

Pharrell, toujours aussi inspirant. <3
(Et puis aujourd'hui l'année scolaire est finie. Et c'est cool. Malgré la pluie)

 

 

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27 février 2014

Le Miracle Du Quotidien #2

201402instamosaique

Rappelez vous, j'ai commencé une rubrique il y a plus d'un an, que j'avais poétiquement appelé "Le miracle du quotidien".
Une seule et unique publication en un an.
Balèze.

Grâce à instagram, j'ai renoué avec l'idée de célébrer le quotidien.
Et ça fait du bien.

1- Un cadeau de Noël en février / 2- Le DIY du samedi pluvieux / 3- La gambette Box de février / 4- Un samedi au ski / 5- Premier livre lu depuis l'été. / 6- Lyon, le matin.7- Le goûter au gré des promenades. / 8- La première fleur. Le printemps n'est pas loin. / 9- :) / 10- Lyon le soir / 11- Mes nouvelles colocataires / 12- Lyon la journée au soleil.

24 février 2014

When Enough Is Enough

leave-me-alone-2

 

 

 

Moi qui en 3e harcelait mes parents à tous les repas pour avoir un téléphone portable, qui suis passé à l'iphone parce que trop cool d'avoir un smartphone!, qui ai successivement écumé caramail, msn et facebook, qui tient un blog et qui vient tout juste de se faire installer la fibre...

J'ai besoin d'air.
Je suffoque, littéralement, de la permanente présence des autres dans ma vie, via la technologie

 

Qu'on se le dise, je ne suis pas complètement asociable.
J'aime mes amis, j'aime passer du temps avec eux et leur raconter ma vie. Dès que je peux, je sors boire une bière en terrasse ou faire une promenade au parc, et je me réjouis toujours à la perspective d'une soirée en extérieur le samedi soir. 

Mais j'ai le sentiment que trop, c'est trop, et je bouillonne.
Bien longtemps réticente à la solitude, aujourd'hui je la bénis.
Aujourd'hui, j'ai réellement besoin de ces moments rien qu'à moi, ceux où je n'ai de compte à rendre à personne et où je fais strictement ce que je veux.

Oui mais voilà, la réalité technologique en a décidé autrement...

- Tu fais quoi ce soir?
- Hop! Un snapchat de ma tête juste parce que je m'ennuie.
- Oh t'es connectée à facebook alors je vais te parler pour ne rien te dire!
- Bon vu que tu réponds pas je vais t'appeler.
- Un autre snapchat du lieu où je me trouve, trop cool non?
- Vous avez 42 nouveaux mails.
- Pourquoi tu me réponds paaaaaaas?

. . .

Outre le fait que je m'en fous un peu, de savoir ce que fait chacun à chaque instant, laissez-moi vivre bordel! Si je ne réponds pas, c'est probablement que je n'en ai pas envie, alors back off!! 


C'est sûrement très égoïste, mais je suis tellement fatiguée que tout le monde passe son temps à me demander ce que je fais, où, avec qui, comment, pourquoi, et regarde! encore un snapchat pour te dire ce que moi je fais, où, quand, comment, avec qui et pourquoi.

Je ne peux m'empêcher de me demander si ce n'était pas mieux avant, sans GPS permanent accroché à nos sacs à main.
J'ai entendu tellement de fois mes parents et grand-parents me dire: "Avant, on n'avait pas de téléphone, et on s'en sortait très bien!", et je leur ai bien souvent ri au nez sous couvert de "Oui mais les temps changent et maintenant, il n'y a plus aucun retour en arrière possible."

Vraiment? Aucun retour en arrière?
J'ai déjà constaté dans d'autres domaines que les retours en arrière étaient mauvais (genre ressortir avec son ex, synonyme de grooooooosse erreur, autrement dit tu vas morfler...) mais dans ce cas précis... Je m'interroge. Serions-nous réellement malheureux si l'on prenait plus de temps pour soi et uniquement soi, et un peu moins pour snapchater à tire la rigot tout en envoyant des sms? Est-ce si mauvais de vouloir disparaître de la carte juste un instant, sans se retrouver avec 25 messages au retour, et un foutu sentiment de malaise??

Et puis finalement, est-ce qu'être ultra connecté ne nous pourrit pas un peu la vie?
Combien de fois je n'ai pas répondu à un message, juste parce que je n'en avais pas envie, parce que j'avais décidé que je n'étais pas disponible, tout en me sentant affreusement coupable parce que dispo ou pas, je l'ai vu ce message.

Est-ce impoli de prendre du temps pour soi? 

Je ne sais pas si je suis en pleine crise existentielle, révolution personnelle, ou si j'en ai simplement ras-le-bol, mais je me rends compte à quel point la liberté est un luxe qu'il est nécéssaire de s'octroyer

Alors je crois que je vais me déconnecter un peu.
Et par pitié, laissez-moi faire.

 

11 février 2014

Vivre Avec Son Temps

recovery

Face à une situation de célibat qui s'éternise, et la curiosité poussée à son comble...

 

J'ai testé l'application Tinder.
**Grand cap dans ma vie**

 

C'était jeudi dernier, je ne voulais pas travailler, personne ne voulait travailler.
Une personne a lancé l'idée, tout le monde a suivi.
En dix minutes, nous étions une petite dizaine d'étudiants demeurés scotchés à nos téléphones.

Pour ceux qui comme moi il y a trois jours ne savent absolument pas de quoi il s'agit, petit récap:

- Tu télécharges l'application Tinder sur ton téléphone.
- Tu t'inscris avec ton compte facebook, et te crées un profil avec ton prénom, ton âge et quelques photos.
- Tu choisis le type de personnes que tu veux rencontrer, la tranche d'âge, la localisation
- Et tu fais défiler les profils (de mecs en l'occurence pour moi)
- Si ce que tu vois te plait, tu likes, autrement tu passes.
- Si la personne a également aimé ton profil, alors vous pouvez alors communiquer. Autrement, rien ne se passe.

 

Me voici donc inscrite.

 


Au début, c'est très perturbant. Moi qui suis plutôt réticente au concept de rencontrer des gens sur internet, et plutôt adepte d'apprécier une personne dans son ensemble et non sur l'aperçu de trois photos de profil facebook instagrammées, j'ai eu du mal à faire du tri.

J'avoue aussi que le fait d'avoir tous mes petits camarades de classes dans le dos, scrutant le moindre de mes gestes sur ce petit écran tactile, ça n'a pas trop trop aidé. Quand même, merde les gars, laissez-moi faire mon petit choix tranquille, vous me stressez.

Du coup j'ai fait défilé une bonne... centaine de profils, hésitant à liker, laissant parfois passer des occasions. Mais pas trop de regrets en fait, puisque ça défile vite et qu'on oublie de qui il s'agit à peine la photo vue

Pas de regrets non plus lorsque ça ne matche pas, puisqu'encore une fois, on oublie très vite, et qu'il n'y a pas de retour en arrière possible.
Ah oui, maintenant je parle tinder, je cherche à matcher grave.

 

Alors finalement, matcher, c'est pas trop compliqué.


Ca booste un peu le moral aussi. Parce que finalement, on se rend compte que nos photos de profil peuvent plaire, et étant donné que c'est presque nous, ces fameuses photos, l'égo est revalorisé.

C'est après que ça se complique.

Comment commencer une conversation avec Jean Charles, 23 ans, quand on sait juste qu'il est allé au moins une fois à la plage (merci la photo de profil) et qu'il a été actif sur le site il y a 55 minutes?
- Salut ça va?
Mouais, un peu banal.
Mais en même temps... que dire d'autre?

Parfois je tente l'audace, je lance un petit "Sympa tes lunettes !" à un hipster barbu, et la conversation s'engage.
Mollement ceci dit.
Pas évident évident de se livrer sans passer pour une cruche, une snob, ou une débile.

 

Les premières conversations sont quand même synonyme d'excitation.


Un monde nouveau s'ouvre à nous, on se rend compte que finalement, il y a du choix. (enfin faut voir lequel, mais bon...)
Alors on se lance, sans peur ni craintes, gardant en tête l'adage « qui ne tente rien n'a rien », un peu vieillot mais de circonstances.

Et puis...
Pff, c'est molasson tout ça !


Des réponses qui tardent, des conversations inintéressantes, des personnes trop entreprenantes et qui ne doutent de rien (Oh allez, juste un p'tit coup, ça peut pas faire de mal ! Humhum, merci mais non merci.)

Au milieu du lot, il y en a qui se démarquent. La conversation s'engage plutôt bien, c'est pas prise de tête, on apprend à se connaître... Et puis plus rien. Stop, d'un seul coup, tout s'arrête. Soit. C'est pas si grave, j'ai 32 matches.

... 

Mais alors quoi, on repart à la chasse, on recommence une conversation alors qu'on a encore en tête la précédente avortée trop tôt ? Mouais, je ne suis toujours pas convaincue. On me parle, je fais la difficile, j'ai plus envie.

Nous sommes dimanche soir, après 3 jours et demi de tests...
Je suis déjà lassée.

Mais à quel moment ça a foiré ?

Quel manque de spontanéité !

Je comprends l'attrait, mais il est tellement difficile de se projeter dans quoi que ce soit de réel.

Je n'aime pas jouer sur plusieurs tableaux, ça me rend mal à l'aise.
Je ne fonctionne pas comme ça, j'en suis à peu près incapable.
Je n'ai pas été convaincue, on ne peut pas définir si une personne nous plait uniquement sur ses photos facebook.
Ce n'est pas après trois échanges foireux que le coup de foudre peut opérer.

Les rencontres en vrai, les spontanées, fruits du hasard, c'est tellement plus charmant.
Ici, tout semble faux, et on est bien démunis quand il faut se livrer. Ca fait peur. Je n'ai pas envie de montrer à tout le monde qui je suis. Peut-être aussi que je ne suis pas vraiment prête.

Peut-être que je n'y mets pas beaucoup de bonne volonté. Peut-être que j'y vais à reculons, je ne sais pas.
Je n'ai pas de déclic.

 

Alors tinder, pardonne-moi, mais on va prendre un peu nos distances.
C'est pas toi c'est moi.

Ou plutôt si, c'est toi. Et moi.
Ca ne matche pas tellement en fait.

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